L’atelier des miracles
L’Atelier des Miracles raconte le quotidien d’un atelier d’auto-réparation de vélo et de couture. Ces deux activités, d’apparence inoffensives, -si elles sont pratiquées en collectif-, ne tardent pas à devenir subversives car elles conduisent à penser et à agir sur des problématiques plus vastes : réduction/production des déchets, autonomisation/fragilité des personnes, solidarité/exclusion, délitement des services publics/privatisations, responsabilité/place de chacun-e dans la tâche de nettoyer le monde…
Dans une période d’accélération, où les catastrophes politiques et environnementales se succèdent, il est question d’un lieu où, souvent, à l’abri des regards, des personnes s’activent, avec calme et détermination, pour réaliser ce qu’elles pensent juste. Loin des discours et des déclarations grandiloquentes, elles améliorent leurs quotidiens : raccommodent leurs affaires, réparent leurs vélos, se soutiennent, partagent leurs bonnes idées, s’investissent pour leur quartier… Et, par la réparation et l’auto-réparation, réussissent à se réapproprier leurs vies et à rendre leur univers un peu plus vivable.
Cette belle histoire n’est pas une utopie, l’atelier existe bien ! Et, il n’est pas seul ! D’autres existent, essaiment, sans bruit, se fédèrent, s’entraident, frayant leur chemin en dehors des canons institutionnels, écologiques, militants, entrepreneuriaux, mêlant écologie et solidarité, en y ajoutant beauté et dignité ! »
Cet essai a été écrit par Benjamin Pichot-García qui est mécanicien-animateur dans l’atelier qu’il décrit. Une quarantaine de personnes l’ont enrichi et complété de leurs témoignages. De nombreuses autres ont participé aux relectures, conseils, améliorations, à la mise en page, aux illustrations et à sa diffusion.
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